Voltige à bord d'un avion de chasse

J'ai fait pas mal d'expériences bizarres ces dernières années, mais certainement aucune d'aussi dingue que celle-ci. Il y a quelques jours, en effet, j'ai découvert ce qu'on ressentait dans le cockpit d'un avion de chasse. Ca s'est passé à Pontoise, et l'expérience s'est révélée assez violente ! Au début, pourtant, ça a commencé en douceur. Ce jour-là, je suis allé à l'aéroport où j'ai rencontré Nicolas (le pilote), qui a commencé par me faire un brief sur ce qui m'attendait. Ensuite, j'ai pu enfiler ma combinaison de vol et rejoindre le tarmac où m'attendait un appareil à la queue en V, un Fouga. L'appareil n'avait pas du tout le look agressif d'un avion de chasse, mais Nicolas m'avait appris qu'il a été l'appareil de la Patrouille de France pendant plus de 20 ans : il devait donc assurer, niveau sensations ! J'ai grimpé dans la cabine, et en avant la musique. Je serais bien incapable de vous expliquer ce que j'ai ressenti lorsque nous nous sommes retrouvés face à la piste, sur le point de décoller. Il y avait à la fois de la peur et de l'exaltation. Un mélange très bizarre. Un peu ce qu'on peut ressentir lorsqu'on est petit et qu'on tente pour la première fois de sauter depuis le grand plongeoir de la piscine. On se met soudain à regretter de s'être laissé embarquer là-dedans, mais on ne peut plus faire marche arrière. Mais l'impression est vite passée. En fait, les premières minutes, le vol s'est même avéré assez « tranquillou ». C'en était presque frustrant. Je n'ai pas ressenti la vitesse au décollage, et les premières minutes ont consisté en un simple vol d'initiation. C'était évidemment mieux qu'un vol sur un avion de ligne, mais pas grandiose non plus. Mais ce n'était là qu'une mise en bouche. Parce que quand le pilote a entamé la voltige, je peux vous dire que ça a été un choc. Quand on a pris la première boucle, j'ai compris à quel point ça allait être extrême. Mon coeur avait manqué quelques battements ! Les acrobaties se sont enchaînées les unes après les autres, sans répit. Les acrobaties n'ont pas duré longtemps, moins d'un quart d'heure en fait, mais à la fin du vol, j'étais lessivé. Pourtant, si je pouvais recommencer, je sauterais sur l'occasion sans l'ombre d'une hésitation. Parce que je n'ai jamais rien essayé qui se rapproche d'une telle expérience, en termes de sensations ! Je ne risque pas d'oublier ce vol en avion de chasse à Pontoise avant longtemps. Si vous souhaitez avoir plus d’infos, allez sur le site de cette prestation de vol en Fouga Magister.